Voici le Pacte signée avec la liste ENSEMBLE POUR CHAMPIGNY comprenant les 3 principes transversaux et l’ensemble des mesures retenues avec le niveau qu’elle s’engage à atteindre.
La liste des mesures est suivie par des réalisations écologiques que la liste candidate s’engage à réaliser ou à poursuivre durant sa mandature.
Principe A : Sensibilisation et formation à la transition
Impulser et soutenir des actions de sensibilisation et de formation sur la transition auprès de différents publics : élu·es, agent·es territoriaux, jeunes, habitant·es, acteurs économiques, etc.
Principe B : Co-construction des politiques locales
Engager un processus de construction collective des politiques locales, en associant élu·es, citoyen·nes, agent·es et représentant·es des acteurs locaux, notamment pour la mise en œuvre et le suivi des engagements du Pacte pour la Transition.
Principe C : Intégration des impacts à long terme et de l’urgence climatique et sociale
Pour répondre à l’urgence climatique et sociale, intégrer des critères environnementaux et sociaux, ainsi que les impacts à long terme décisifs dans les arbitrages des projets locaux et dans l’organisation de la commune et ses groupements.
1 – Se doter d’une politique ambitieuse d’achats publics responsables (incluant des dispositions sociales,environnementales et locales).
N1 • Adopter un schéma de commande publique responsable (il s’agit d’une obligation légale pour les collectivités territoriales (communes, départements etc) dont le montant d’achats publics annuels est supérieur à 100 millions, encore faiblement appliquée)
N2 • Organiser régulièrement des actions de communication et formation sur l’achat public responsable, auprès des élu·es, des agents, et des acteurs économiques du territoire.
2 – Financer les projets de la commune prioritairement par des prêts issus de sources de financement éthiques.
N1 • Diversifier les financeurs de la commune en sollicitant les acteurs de la finance éthique, et en écartant les banques les plus nocives.
N2 • Financer au moins un projet de la commune par an auprès d’une source de financement éthique.
N3 • Envisager systématiquement un recours aux financements éthiques pour les projets à impact environnemental et social positif, en intégrant des critères de transparence et d’impact dans les appels à emprunt.
8 – Préserver et développer les trames vertes (couvert végétal), bleues (cycles de l’eau), et noires (éclairage) pour redonner sa place au vivant sur le territoire
N1 • Protéger l’existant : Inscrire dans les documents d’urbanisme un objectif zéro artificialisation, et faire respecter la législation sur l’éclairage la nuit.
N2 • Remettre de la nature en ville : Mettre en oeuvre au moins deux des cinq actions suivantes :
– Inscrire le principe de “zéro artificialisation nette” dans le PLU (Plan Local d’Urbanisme) et/ou le PLUI (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal).
– Mettre en place une gestion différenciée des espaces verts et favoriser les essences d’arbres et variétés végétales adaptées localement. La gestion différenciée est un mode de gestion des différents espaces d’une ville plus respectueux de l’environnement, alternatif à la gestion horticole intensive, et qui s’adapte à l’usage des lieux. *
– Augmenter la place de l’eau dans la ville : multiplier les mares, fontaines et rivières urbaines. Pour tout nouveau projet urbain, inclure l’un de ces types d’espaces d’eau.
– Faire respecter la législation en s’assurant que les enseignes commerciales/bureaux éteignent leur éclairage la nuit.
– Signer et mettre en place durant son mandat les engagements de la Charte pour un Éclairage Durable
10 – Protéger la ressource en eau, en assurer une meilleure qualité et un accès garanti à toutes et tous, en la considérant comme un bien commun.
N1 • Donner l’exemple dans les services de la commune : Développer une gestion transparente de l’eau et mettre en place des dispositifs de récupération et d’utilisation différenciée de l’eau de pluie sur les bâtiments de commune.
N2 • Protection et accès au bien commun de l’eau pour tous les habitant·es de la commune : mettre en place une tarification sociale de l’eau, et intégrer des techniques de préservation de l’eau dans toutes les nouvelles constructions privées et publiques de la commune.
11 – Mettre en oeuvre une démarche territoire à énergie positive ou plan climat citoyenne ambitieuse, en réduisant au maximum les consommations d’énergie et en développant la production et la consommation d’énergie renouvelable notamment citoyenne.
N1 • Fixer des objectifs ambitieux et partagés de transition énergétique à l’aide des référentiels Climat Pratic et Cit’ergie pour les plans climat ou Destination TEPOS, tout en soutenant les projets d’énergie renouvelable d’initiative citoyenne. Mettre en place un programme de sensibilisation à la sobriété énergétique.
N2 • Faire labelliser la démarche de plan climat du territoire : label Cit’ergie, intégrer le réseau TEPOS. Faire aboutir des projets d’initiative citoyenne.
N3 • Définir un plan d’action pour devenir un territoire à énergie positive avant 2050 en impliquant citoyen·nes et collectivités comme parties prenantes, notamment via des initiatives d’ENR citoyennes.
12 – Soutenir les constructions et rénovations à haute efficacité énergétique, ainsi que les conversions de systèmes de chauffage les plus polluants en accompagnant en particulier les ménages en situation de précarité énergétique.
N1 • Créer ou renforcer une structure ou un service d’information et d’accompagnement des ménages et des professionnels à la rénovation énergétique. Mettre en place les compétences qui permettent que la structure soit en capacité d’accompagner et d’orienter les ménages en précarité énergétique vers le conseil et les aides disponibles.
15 – Donner la priorité aux mobilités actives (marche, vélo) dans l’espace public.
N1 • Modérer la vitesse automobile sur au moins une partie de la commune (zone 30, zone de rencontre), généraliser les doubles sens cyclables et les « cédez le passage cycliste au feu », et installer un nombre suffisant de places de stationnements vélos (près des commerces, des arrêts de bus, des services publics, à l’intérieur des écoles…).
20 – Développer des habitats participatifs et des écolieux accessibles à toutes et à tous en favorisant l’émergence de nouveaux projets, en sensibilisant à l’habitat participatif, et en soutenant les projets actuels.
N1 • Utiliser la connaissance du territoire pour mettre en relation les personnes qui portent des projets d’oasis ou d’habitat participatif et des propriétaires souhaitant vendre des terrains. Rencontrer des maires qui ont mené l’aventure pour partager les bonnes pratiques, voir les effets positifs et imaginer une transposition dans sa propre commune. Monter un groupe de travail mixte entre élu·es et citoyen·nes autour de la question pour explorer les pistes à mettre en œuvre.
23 – Assurer un accès et un aménagement de l’espace public non discriminant, assurant l’usage de tous et toutes, y compris des personnes les plus vulnérables.
N1 • S’assurer que l’espace public de la commune n’entrave personne :
– Retirer tous les mobiliers urbains anti-SDF installés par la commune, interdire les mobiliers anti-sdf privés (bancs, abribus,…) et supprimer tout arrêté excluant les personnes vulnérables de l’espace public (anti-mendicité etc)
– Installer des fontaines à eau potable gratuites et assurer l’installation et l’entretien d’un nombre suffisant d’équipement sanitaires publics (1 toilette pour 3500 habitant·es et 1 équipement de douche pour 15000 habitant·es)
N2 • Mener une politique volontariste pour assurer un espace public adapté à toutes et tous :
– Réaliser un diagnostic urbain de type “marche exploratoire” auquel participent les publics concernés par cette mesure et procéder à l’aménagement des espaces publics de cette commune en fonction des conclusions de ce diagnostic.
– Proposer des casiers solidaires à destination des personnes sans abris afin qu’elle puissent déposer leur affaires en sécurité_ (voir l’expérience d’Emmaüs Alternative et la ville de Montreuil)
N3 • Tous les nouveaux aménagements de la commune prennent en compte leur usage par toutes et tous, et une évaluation participative et inclusive des besoins d’adaptation des aménagements existants est reconduite régulièrement
24 – Garantir l’accès à un logement abordable et décent pour toutes et tous.
N1 • Respecter la dimension sociale de toute politique de logement :
– Offre de logement et coût du logement : strict respect de la loi SRU (20 ou 25% de logements sociaux selon le nombre d’habitant·es), en construisant les nouveaux logements de manière non ségrégée (intégrés dans des immeubles ou quartiers à loyer marché, et bien insérés dans les réseaux de transports en commun).
– Ville équitable : Ne pas adopter des arrêtés anti-mendicité
– Prévention : Intégrer progressivement la demande sociale dans l’organisation des politiques locales de l’habitat en adaptant la réponse aux contextes locaux (zones tendues…) en mettant en place des dispositifs d’observation des logements (accès, maintien, indignité…) et d’évaluation des besoins des populations
– Dans les petites communes, soutenir localement la création et le développement d’associations d’aide aux mal logé·es comme Emmaüs ou SNL, qui favorisent la socialisation, la solidarité, l’accès aux droits et la confiance en soi
25 – Proposer gratuitement des lieux d’accompagnement au numérique avec une assistance humaine à destination de toutes et tous.
N1 • Rendre accessible les services numériques au plus grand nombre :
– Mobiliser les espaces culturels (comme les bibliothèques et médiathèques) ou d’insertion professionnelle des communes pour que toutes et tous puissent accéder à des ordinateurs. Cartographier et rendre visibles ces espaces.
27 – Favoriser l’inclusion des personnes les plus éloignées du monde du travail avec une politique locale de l’emploi tournée vers la transition écologique du territoire et à dimension sociale.
N1 • Renforcer les liens avec les structures d’insertion, les acteurs de l’IAE et les structures impliquées dans la transition écologique pour créer un écosystème tourné vers l’emploi durable, respectueux des droits humains et de l’environnement :
– Participer à la Maison de l’Emploi si elle existe, et exécuter un diagnostic partagé pour faire le point sur les besoins du territoire en termes de mieux vivre, de reconnexion à la nature et de transition écologique et sur les acteurs existants.
– Favoriser l’interconnaissance des acteurs de l’IAE et de l’ESS (établir un annuaire, organiser des journées de l’insertion et des métiers de l’économie sociale, solidaire et écologique…)
33- Conserver au niveau de la commune les réalisations et les structures qui constituent déjà une avancée dans la construction d’une commune plus écologique, solidaire et démocratique notamment :
• L’hébergement et le soutien à l’association de l’Office municipal des migrants. (mesure 26)
• La poursuite du soutien sous forme d’octroi de salles aux associations engagées dans le soutien aux filières paysannes bio et locales.. (mesure 5)
• Poursuivre les démarches pour la création d’un deuxième puits de géothermie par des financements publics sur la commune de Champigny. (mesure 11)
• Maintenir l’existence de la Maison de la Vie Citoyenne. (mesure 31)
• Maintenir l’existence du « Quai de la réussite » (mesure 27)
Les observations de la liste CHAMPIGNY POUR TOUS à propos du Pacte
La liste candidate nous signale qu’il s’engage
• à continuer la géothermie
• à augmenter la part de bio dans la restauration scolaire et les crèches pour atteindre 30% d’ici 2022
• à interdire l’usage du glyphosate et des produits phytosanitaires
• à réaliser une Maison de la Marne, de la nature et des oiseaux
• à réaliser une station de dépolution des eaux pluviales du ru de la Lande dans la ZAC des bords de Marne