CHAMPIGNY POUR TOUS – Marie N’Guyen Dinh

Voici le Pacte signée avec la liste CHAMPIGNY POUR TOUS comprenant les 3 principes transversaux et l’ensemble des mesures retenues avec le niveau qu’elle s’engage à atteindre.
Nous avons mis en gras et italique les observations faites par la liste candidate au sujet des mesures.
La liste des mesures est suivie par des observations exprimant l’esprit dans lequel la candidate a élaboré son programme et signé le Pacte.

Principe A : Sensibilisation et formation à la transition
Impulser et soutenir des actions de sensibilisation et de formation sur la transition auprès de différents publics : élu·e·s, agent·e·s territoriaux, jeunes, habitant·e·s, acteurs économiques, etc.

Principe B : Co-construction des politiques locales
Engager un processus de construction collective des politiques locales, en associant élu·es, citoyen·ne·s, agent·e·s et représentant·e·s des acteurs locaux, notamment pour la mise en œuvre et le suivi des engagements du Pacte pour la Transition.

Principe C : Intégration des impacts à long terme et de l’urgence climatique et sociale
Pour répondre à l’urgence climatique et sociale, intégrer des critères environnementaux et sociaux, ainsi que les impacts à long terme décisifs dans les arbitrages des projets locaux et dans l’organisation de la commune et ses groupements.

8 – Préserver et développer les trames vertes (couvert végétal), bleues (cycles de l’eau), et noires (éclairage) pour redonner sa place au vivant sur le territoire
N1
• Protéger l’existant : Inscrire dans les documents d’urbanisme un objectif zéro artificialisation, et faire respecter la législation sur l’éclairage la nuit.
N2 • Remettre de la nature en ville : Mettre en oeuvre au moins deux des cinq actions suivantes :
– Inscrire le principe de “zéro artificialisation nette” dans le PLU (Plan Local d’Urbanisme) et/ou le PLUI (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal).
– Mettre en place une gestion différenciée des espaces verts et favoriser les essences d’arbres et variétés végétales adaptées localement. La gestion différenciée est un mode de gestion des différents espaces d’une ville plus respectueux de l’environnement, alternatif à la gestion horticole intensive, et qui s’adapte à l’usage des lieux. *
– Augmenter la place de l’eau dans la ville : multiplier les mares, fontaines et rivières urbaines. Pour tout nouveau projet urbain, inclure l’un de ces types d’espaces d’eau.
– Faire respecter la législation en s’assurant que les enseignes commerciales/bureaux éteignent leur éclairage la nuit.
– Signer et mettre en place durant son mandat les engagements de la Charte pour un Éclairage Durable

9 – Mettre fin au développement de grandes surfaces commerciales sur le territoire.
N1
• Interdire toute artificialisation des terres agricoles (PLU et SCOT) et apporter un soutien pour développer les circuits de distribution locale des productions locales à travers des projets alternatifs tant dans leurs contenus (plutôt coopératives, financements éthiques, etc.) que dans leurs formes (zone d’implantation, visibilité, fonctionnement etc.)
N2 • Dissuader l’installation de grandes surfaces pour rester en deçà d’un seuil critique à partir de 100m² de surface de gondoles pour 1000 habitant·es, en travaillant avec l’intercommunalité, en fixant des règles d’implantation des commerces défavorables à celles-ci dans les documents d’urbanisme et en consultant systématiquement la population sur de nouveaux aménagements.

10 – Protéger la ressource en eau, en assurer une meilleure qualité et un accès garanti à toutes et tous, en la considérant comme un bien commun.
N1 • Donner l’exemple dans les services de la commune : Développer une gestion transparente de l’eau et mettre en place des dispositifs de récupération et d’utilisation différenciée de l’eau de pluie sur les bâtiments de commune.
N2 • Protection et accès au bien commun de l’eau pour tous les habitant·es de la commune : mettre en place une tarification sociale de l’eau, et intégrer des techniques de préservation de l’eau dans toutes les nouvelles constructions privées et publiques de la commune.
N3 • Gestion en commun de l’eau : Municipaliser la gestion de ce service public, avec une forte dimension citoyenne incluant la participation des usagers.

11 – Mettre en oeuvre une démarche territoire à énergie positive ou plan climat citoyenne ambitieuse, en réduisant au maximum les consommations d’énergie et en développant la production et la consommation d’énergie renouvelable notamment citoyenne.
N1
• Fixer des objectifs ambitieux et partagés de transition énergétique à l’aide des référentiels Climat Pratic et Cit’ergie pour les plans climat ou Destination TEPOS, tout en soutenant les projets d’énergie renouvelable d’initiative citoyenne. Mettre en place un programme de sensibilisation à la sobriété énergétique.
N2 • Faire labelliser la démarche de plan climat du territoire : label Cit’ergie, intégrer le réseau TEPOS. Faire aboutir des projets d’initiative citoyenne.

15 – Donner la priorité aux mobilités actives (marche, vélo) dans l’espace public.
N1 • Modérer la vitesse automobile sur au moins une partie de la commune (zone 30, zone de rencontre), généraliser les doubles sens cyclables et les « cédez le passage cycliste au feu », et installer un nombre suffisant de places de stationnements vélos (près des commerces, des arrêts de bus, des services publics, à l’intérieur des écoles…).
N2 • Mettre en place au moins une zone de circulation apaisée effective, et au moins quelques aménagements cyclables sur des axes structurants (bandes larges ou mieux, pistes)
La mise en place d’un circuit de pistes cyclables sécurisé sur les axes menant au RER A de Champigny, rer E des Boullereaux et rer E de Villiers sur Marne, il s’agit de la route départementale D 130 et D 233. Ces investissements seront réalisés via Plan pluriannuel, le cout estimatif est évalué à 400 000 € par piste. Concernant Vélib 14 stations pour 2024 sont envisagées à condition qu’elles soient utilisées.

21 – Assurer l’accueil, l’accompagnement et la réinsertion des personnes en difficulté
N1 • Assurer l’accueil inconditionnel pour toutes et tous dans les structures gérées par la commune :
– Assurer l’accueil des publics vulnérables et aux besoins particuliers, comme les gens du voyage notamment au travers d’un service de domiciliation dans les CCAS (centre communal d’action sociale), avec une ligne dédiée dans le budget de la mairie. Éviter les critères trop strictes de lien avec la commune pour la domiciliation comme l’emploi, l’âge etc…
– Mettre en place de coffres forts numériques pour que les personnes puissent stocker et mettre leurs documents administratifs en sécurité, en respectant la confidentialité des documents des personnes.
– Créer des espaces dédiés pour les personnes sans domicile stable pour les accompagner à sortir de cette situation et plus généralement, proposer dans ces lieux un accompagnement des personnes accueillies (sdf, migrants, femmes victimes de violence, victime d’homophobie, gens du voyage)
– Pour les petites communes, rencontrer les associations locales actives auprès de ces personnes, les soutenir du point de vue logistique et identifier la manière dont elles pourraient interagir de manière plus efficaces avec la mairie.

25 – Proposer gratuitement des lieux d’accompagnement au numérique avec une assistance humaine à destination de toutes et tous.
N1 • Rendre accessible les services numériques au plus grand nombre :
– Mobiliser les espaces culturels (comme les bibliothèques et médiathèques) ou d’insertion professionnelle des communes pour que toutes et tous puissent accéder à des ordinateurs. Cartographier et rendre visibles ces espaces.

27 – Favoriser l’inclusion des personnes les plus éloignées du monde du travail avec une politique locale de l’emploi tournée vers la transition écologique du territoire et à dimension sociale.
N1 • Renforcer les liens avec les structures d’insertion, les acteurs de l’IAE et les structures impliquées dans la transition écologique pour créer un écosystème tourné vers l’emploi durable, respectueux des droits humains et de l’environnement :
– Participer à la Maison de l’Emploi si elle existe, et exécuter un diagnostic partagé pour faire le point sur les besoins du territoire en termes de mieux vivre, de reconnexion à la nature et de transition écologique et sur les acteurs existants.
– Favoriser l’interconnaissance des acteurs de l’IAE et de l’ESS (établir un annuaire, organiser des journées de l’insertion et des métiers de l’économie sociale, solidaire et écologique…)

29 – Créer une commission extra-municipale du temps long pour représenter les intérêts de la nature et des générations futures, et s’assurer de l’adéquation des grands projets des communes et de leurs groupements avec les enjeux écologiques, sociaux, climatiques de moyen et long terme.
N1 -2-3• Créer une commission extra-municipale ou extra-intercommunale, où siègent des élu·es de la commune et de l’intercommunalité, à parité avec des citoyen·nes, des représentant·es associatif·ves et du secteur marchand, des chercheur·ses et expert·es pouvant être saisie ou s’auto-saisir.

30 – Co-construire avec tous les acteurs concernés une politique associative locale volontariste, pour soutenir le dynamisme et la vitalité économique des initiatives associatives et citoyennes du territoire, garantir leur accessibilité à la plus grande partie de la population, reconnaître et protéger leur rôle critique.
N1 • Création d’un Comité Local pour la Vie Associative (CLVA)
N2 • Co-production d’une Charte des Engagements Réciproques, signée par la collectivité et une majorité représentative des associations du territoire, permettant de fixer les orientations, grands principes et responsabilités partagées dans la réalisation de cet espace collectif de travail.
N3 • Affectation de moyens matériels, humains et financiers de manière ouverte et transparente par la municipalité pour faire vivre les cadres et processus définis dans la Charte

31 – Mettre à disposition des initiatives associatives et citoyennes du territoire, les espaces et ressources pour favoriser leur collaboration, le lien social et le développement de tiers-lieux (espaces d’expérimentation, de partage, de co-gouvernance, etc.) largement ouverts à l’ensemble des habitant.es.
N1 • Favoriser la collaboration entre initiatives citoyennes/associatives du territoire en mettant à disposition un lieu et d’autres ressources
N2 • Développer un partenariat avec une ou plusieurs initiatives de tiers-lieux associatifs ou citoyens sur le territoire, afin de les soutenir financièrement, techniquement ou en mettant à disposition un lieu adapté

33 – Conserver au niveau de la commune les réalisations et les structures qui constituent déjà une avancée dans la construction d’une commune plus écologique, solidaire et démocratique notamment :
• L’hébergement et le soutien à l’association de l’Office municipal des migrants. (mesure 26)
• La poursuite du soutien sous forme d’octroi de salles aux associations engagées dans le soutien aux filières paysannes bio et locales.. (mesure 5)
• Poursuivre les démarches pour la création d’un deuxième puits de géothermie par des financements publics sur la commune de Champigny. ((mesure 11)
• Maintenir l’existence de la Maison de la Vie Citoyenne (mesure 31)
• Maintenir l’existence du « Quai de la réussite » (mesure 27-)

Les observations de la liste CHAMPIGNY POUR TOUS à propos du Pacte

Nous souhaitons que la dimension environnementale et donc la transition écologique qui impulse un nouveau modèle de société prenne toute sa place sur la mandature 2020-2026, plusieurs axes sont a prévoir sur cette période :

  • L’amélioration de notre cadre de vie
  • La prévention des risques environnementaux
  • La mise en œuvre d’une économie circulaire efficiente
  • La diminution de nos empruntes carbones et énergétiques

Nous entamerons le début de mandat par la mise à jour du document d’information communal sur les risques majeurs ainsi que du plan communal de sauvegarde avec les services du département, de la préfecture, et les agents communaux. Il y a sur cet axe de travail à Champigny deux politiques à renforcer au niveau local :

  • Un plan anti inondation pluriannuel, à travers un endiguement des crues touchées (la station anti crue rue de la plage et le bassin de rétention d’eau de la bonne eau gérés par le CG ne suffiront pas), et un plan d’hébergement d’urgence de secours et d’aide matérielle aux habitations.
  • Un plan d’alerte aux propriétaires et aux futurs acquérant sur les zones d’anciennes carrières (quartier du plant et quartier du plateau) susceptible de bouger, et des mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse dans d’autres secteurs de la ville.

Nous poursuivrons la mise en place de la transition écologique en diminuant la densification urbaine, notamment à travers la révision du Plan Local de l’Urbanisme, pour laisser l’espace nécessaire aux trames vertes et bleues. C’est la raison pour laquelle la démographie de notre commune ne doit pas excéder les 80 000 habitants. Voici plusieurs axes sur lesquels nous travaillerons dès le début de mandat :

  • Aménagement de la ZAC Paris Est, en facilitant la réimplantation d’arbre dans les zones en jachères et le long du tracé Altival. Il sera proposé au conseil général d’agrandir le Parc du Plateau. Concernant l’aménagement avec EPAMARNE nous proposerons la construction d’habitat pavillonnaire a accession sociale à travers le Bail réel Solidaire.
  • Aménagement du centre ville (ilot Carmaux, Verdun, Jaures) au travers d’une densité moins forte et d’une végétalisation plus importante notamment de la place Lénine.

Nous opterons pour une gestion plus efficace permettant de fixer les principes de l’économie circulaire.

  • Ceci passe dans un premier temps par une refonte de la commande publique avec la mise en place de marché subséquent multi attributaire permettant de favoriser les petites entreprises de proximité et les circuits courts.
  • Un plan anti gaspillage Restauration Scolaire avec les associations caritatives
  • Nous poursuivrons les actions déjà entreprises (enterrement des bornes, déchetterie municipale) à l’échelle communale et à l’échelle du territoire (compostage, recyclage)

Pour ce qui concerne la diminution des empruntes carbones et en raison des contraintes budgétaires de notre commune nous proposons les actions suivantes qui s’appuieront sur les comptes rendus des assises de la mobilité de la mandature 2014-2020 :

  • La mise en place d’un circuit de pistes cyclables sécurisé sur les axes menant au RER A de Champigny, rer E des Boullereaux et rer E de Villiers sur Marne, il s’agit de la route départementale D 130 et D 233. Ces investissements seront réalisés via Plan pluriannuel, le cout estimatif est évalué à 400 000 € par piste. Concernant Vélib 14 stations pour 2024 sont envisagées à condition qu’elles soient utilisées.
  • Un plan de géothermie moins ambitieux que celui actuellement envisagé (un investissement sur un second puits à 20 millions d’euros est trop élevé) par conséquent le second puits de géothermie construit par le groupe Coriance sera exclusivement réservé aux bâtiments communaux afin d’éviter de trop gros emprunts. Il faut prendre en considération que l’Établissement Public de Champigny de Géothermie est déjà endetté à hauteur de 16 millions d’euros.
  • Poursuite de l’expérimentation du photovoltaïque sur le toit de nos bâtiments communaux (actuellement 640 m² sur Gymnase Tabanelli et 106 m² sur le toit de la piscine Auguste Delaune)
  • Nous nous engagerons à dépolluer la ZAC des bords de marne
  • Il y a besoin d’une station de dépollution des eaux pluviales sur le secteur de Coeuilly en cofinancement entre le territoire et conseil départemental.
  • Nous sommes favorables au développement du numérique à condition qu’il n’y ait pas de risques sanitaires lors la diffusion des ondes (emplacement des antennes relais bien précis), nous voulons rendre le site internet de la ville accessible aux normes RGAA (Référentiel Général d’Accessibilité pour les Administrations)